Immunothérapies chez des patients atteints de cancers RAREs
L’étude évalue une association de deux immunothérapies : le domvanalimab et le zimberelimab. Ces médicaments aident le système immunitaire à mieux reconnaître et combattre les cellules cancéreuses en levant des « freins » naturels (points de contrôle). Le double blocage des cibles TIGIT et PD-1 pourrait renforcer l’efficacité par rapport à un seul médicament, tout en conservant une tolérance jugée acceptable dans les études déjà menées.
Sont concernés des patients après au moins une ligne de traitement, et atteints des type de tumeur suivants: mésothéliome du péritoine, tumeurs trophoblastiques gestationnelles, thymomes B3 et carcinomes thymiques, carcinome anaplasique de la thyroïde, tumeurs neuroendocrines du tube digestif et du pancréas (GEP-NET) et carcinoïdes. Ces maladies ont en commun d’être des cancers rares qui nécessitent d’étudier des alternatives thérapeutiques en cas d’échec des traitements habituels.
Les participants reçoivent la combinaison d’immunothérapies avec un suivi régulier : consultations, prises de sang et examens d’imagerie. L’efficacité est évaluée différemment selon les groupes : durée de contrôle de la maladie, normalisation d’un marqueur sanguin (HCG) ou impact sur la survie. La sécurité est surveillée de près, car l’immunothérapie peut provoquer des réactions inflammatoires (par exemple au niveau de la peau, du tube digestif, du foie, des poumons ou des hormones). Des protocoles précis existent pour les prévenir et les traiter.
